Paul Mironneau et Claude Menges-Mironneau
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10 dessins trouvés pour :
Sujet iconographique = Sources : Voltaire, idem Henriade

Profondément lié aux travaux de Charles Eisen destinés à orner deux éditions successives de La Henriade de Voltaire, le présent dessin pourrait donner un bon aperçu de cet art (précision narrative, adéquation à un genre poétique, apports stylistiques à la tonalité générale du texte) chez l’un de ses meilleurs représentants, élève de Le Bas, puis maître de dessin de la Pompadour et peintre et dessinateur du Cabinet du roi, avant de tomber en disgrâce pour insolence caractérisée.…

Louis Charles Choquet

Cette adaptation abrégée de l’Entrée de Henri IV dans Paris, grande composition du baron Gérard présentée au Salon de 1817, correspond au frontispice gravé par François Manceau (fig. 96 a) d’après le dessin de Louis Choquet pour l’édition de La Henriade de Voltaire publiée par Bossange père en 1823. On connaît Louis Choquet comme miniaturiste et comme illustrateur de Lesage, Florian et Fielding.

Jean-Michel Moreau, dit Moreau le Jeune

Les qualités d’exécution de cet Henri IV sur son char de triomphe – de beaux effets de lumière et de réserve, un emploi du lavis bien en harmonie avec toute une part de l’œuvre de Moreau le Jeune – et sa date assez précoce par rapport à l’ensemble des illustrations de l’édition de Kehl de La Henriade (1784-1789) signalent ce dessin isolé comme un projet sans lendemain destiné au poème épique de Voltaire. Quoique proche de la grande figure retenue pour le chant V de cette édition…

Alexandre Joseph Desenne

Acquis sur le marché de l’art parisien par la Société des amis du château de Pau en 2000. Don de la société au musée national (arrêté du 21 novembre 2000).

Le geste de générosité du Béarnais en faveur de ses sujets rebelles qu’il ravitaille est une création voltairienne, même si l’on signale plutôt, y compris chez les auteurs les plus élogieux, comme Sully, l’indulgence du roi devant les entorses faites au blocus de la capitale. C’est bien La Henriade qui reconstitue l’événement imaginaire :

Quel est de ces mourants l’étonnement extrême !
Leur cruel ennemi vient les nourrir lui-même.

(X, 369-370)

Mais ici, en pleine expansion de la…

D’après Hubert François Bourguignon d’Anville, dit Gravelot

La source est ici manifeste, c’est l’édition du poème de Voltaire illustré par Gravelot qui a retenu le dessinateur, reconstituant une scène d’intérieur à partir de la planche relative au chant IX (fig. 59 a), située, conformément aux vers de Voltaire :

Au fond de ces jardins, au bord d’une onde claire
Sous un myrte amoureux, asile du mystère

IX, 489-490
Le renvoi aux vers correspondants de La Henriade est fidèlement repris :
Entraîné par Mornay, par l’Amour attiré,
Il s’éloigne,…

De ou d’après François Gérard

Ce buste du bon roi correspond exactement au portrait repris par Henri Charles Müller (Strasbourg, 1784 – Paris, 1845), auteur de la gravure reproduite en frontispice de La Henriade pour l’édition de Dubois datée de 1825 (fig. 162 a). L’encadrement qui s’y ajoute a été dessiné par l’architecte Charles Percier (1764-1838). Le Salon de 1822 signalait le Frontispice d’une édition nouvelle de la Henriade, d’après MM. Gérard et Percier (no 1617) ; à nouveau, le Salon de 1824 avait…

Le format signale un projet d’illustration de livre et l’inspiration désigne plus précisément un frontispice. Mercure complète les médaillons inscrits au temple de l’Immortalité. S’élevant de terre, le Temps emporte l’effigie du bon roi et la désigne à l’adMiration de la France. Un trophée d’armes rappelle les victoires du Béarnais. La Vérité, qui paraît dans le ciel armée d’un glaive et brandissant une lumière, incite tout particulièrement à identifier l’ouvrage avec La Henriade

Alexandre Joseph Desenne

Acquis sur le marché de l’art parisien par la Société des amis du château de Pau en 2000. Don de la société au musée national (arrêté du 21 novembre 2000).

Saint Louis conduit Henri IV aux Champs Élysées tandis qu’un génie tient la couronne de France ; dans les nuées, le Béarnais est attendu par les gloires de la France. La justice confond la discorde, que l’archange s’apprête à pourfendre. La vente qui suivit le décès de Charles Meynier, en 1832 (Paris, Petit, Pieri-Bénard), mentionne une Esquisse de l’apothéose d’Henri IV et l’Apothéose d’Henri IV (no 4), « deux beaux forts dessins à la sépia, dans lesquels le même sujet est traité…