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Sujet iconographique = Sources : Chansons
Ancienne collection du vicomte Philippe de Saint-Albin (1822-1879). Legs de Saint-Albin à Eugène Paillet. Figurait à la vente Eugène Paillet 1902, no 113. Collection Bernard Quaritch (Londres). Relié dans une édition de La Partie de chasse de Henri IV (Paris, 1766) portant les ex-libris d’Eugène Paillet et de Marcel Jeanson (1887-1942). Préempté à la vente Marcel Jeanson à Monte Carlo, Sotheby’s, 27 février 1987, no 141, pour le musée (arrêté du 19 mars 1987).
Plaisante mise en scène des angoisses d’un roi de bronze familier au flâneur de Paris. Son attribution à François Sommier, dit Henry Somm (Rouen, 1844 – Paris, 1907), peintre et caricaturiste amoureux de Paris, n’est pas confirmée. Connu et apprécié notamment pour ses élégantes parisiennes, cet artiste sait aussi manier la veine désacralisatrice et irrévérencieuse de sa génération. Mais on serait plutôt tenté de mettre l’amusant croquis en relation avec les inondations de la Seine…
Un tableau de tonalité très troubadour consacré à ce sujet et présenté aux Salons de 1808 et de 1814 par Alexandre Menjaud (1773-1832) connut de nombreuses imitations, comme celle que Simon Charles Miger (1736-1820) voulut offrir, sur ses vieux jours, à la véritable vénération qu’il n’avait cessé d’entretenir à l’égard du Béarnais, en vers et en chansons.
Ce graveur, élève et proche de Cochin, désigna lui-même cet ouvrage (fig. 88 a), l’un des derniers de sa main, comme son propre…
Henri IV et Gabrielle, dans un intérieur soigneusement arrangé selon le style supposé de leur époque, échangent des mots doux, loin des travaux guerriers que seuls dénotent les armes et le panache du roi, posés sur une chaise, ainsi que l’étendard portant les mots de Montjoie // [Saint] D[en]ys, comme en réponse au très Bourgeois rideau à droite de la pièce. Le registre inférieur fait surgir ce « diable à quatre » au cœur de la mêlée… Des trois « talents » « de boire, de battre…
Écriture et orthographe maladroites dans la retranscription du refrain de la célèbre chanson Vive Henri IV, mais la facture du dessin évoque nettement le xixe siècle. Il s’inspire des profils du Béarnais de tradition rubénienne largement mis à profit par les illustrateurs du xviiie siècle. L’annotation moderne, au dos, attribuant les lignes de texte manuscrit à Mlle de Rochambeau, n’a pu être élucidée.