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Exposition = Pau 2007
Henri d’Albret, qui a combattu à Pavie aux côtés de François Ier, épouse la sœur du roi, Marguerite d’Angoulême, en 1527. Ce mariage élargit notablement son assise territoriale en Gascogne et au-delà (comté de Rodez). Actif et organisé, il dote ses États d’institutions stables, fait rédiger les Fors de Béarn (1551) ; il établit la forteresse de Navarrenx comme bastion de sa puissance politique et militaire. Mais il ne perd rien de ses projets de reconquête sur toute la partie…
Projets de cartons pour les vitraux de la grande salle de réunion de l’hôtel construit à Troyes en 1620 par la compagnie des Arquebusiers avec l’aide du duc de Réthelois. Aujourd’hui conservées à la bibliothèque municipale de la ville, « ces charmantes miniatures sur verre peintes [étaient] destinées, comme l’écrit Nicole Hany, à glorifier la royauté ». L’ensemble remonte aux années 1621 à 1624 portées sur certaines pièces, et sa valeur esthétique tient avant tout à son goût décoratif.…
Alexandre de Médicis, cousin germain du grand-duc Côme Ier, archevêque de Florence en 1574, cardinal en 1583. Ce diplomate de carrière doublé d’un zélé réformateur – lié à saint Philippe Neri, il pose la première pierre de la Chiesa Nuova à Rome en 1575 – fut l’un des membres les plus influents du « parti français » au sein du Sacré Collège. Il fut d’ailleurs envoyé comme légat dans ce royaume en 1596, permettant la réorganisation de l’Église dans ce pays et poursuivant l’effort…
Certains ont voulu discerner dans cette exécution aisée la main de Jacob Bunel (1558-1614), auteur notamment d’un Henri IV en habit de sacre : figure allongée, jeu subtil de dissymétries, contraste entre le front large et le menton étroit… Mais les deux versions du même personnage n’en présentent pas moins de notables différences, par exemple dans le tracé des yeux. Le portrait d’Henri IV dit en Mars conservé au château de Pau (fig. 29 a), rendu à Jacob Bunel (et dont Paola Bassani-Pacht…
Ce juriste humaniste, conseiller puis président au Parlement, maître des requêtes, devint chancelier sous François II, grâce à la protection des Guises, mais il s’identifia bientôt à la politique d’équilibre et de défense de la paix civile mise en œuvre par Catherine de Médicis. Présenté traditionnellement comme le symbole d’une voie tolérante, il constata surtout l’échec de ses espoirs de réunification religieuse, cherchant néanmoins à sauver l’unité civile et politique du royaume.…
Philippe Emmanuel de Lorraine, fils du comte de Vaudémont, reçut le duché de Mercœur de Henri III, qui avait épousé sa demi-sœur Louise de Lorraine et lui accorda le gouvernement de Bretagne en 1582. À Nantes, le duc et la ducHesse de Mercœur, installés au château des ducs, alignés sur les positions de la Ligue, maintenaient une cour brillante, tendant à se faire reconnaître le duché de Bretagne. Mais, en 1598, la marche d’Henri IV sur cette province précipita la soumission de…
On portera attention à trois estampes des dernières années du règne, deux d’entre elles signées du Flamand Jan Van Haelbeck (mort à Paris vers 1630), éditées par Leclerc (fig. 30 a et b, deux états), la troisième de Léonard Gaultier, cette dernière datée de 1609 (fig. 30 c). Il ne sera pas sans intérêt d’observer que le peintre verrier troyen Linard Gontier (1565 – vers 1642), dans l’exaltation du pouvoir royal, s’inspira de ce modèle pour l’exécution de l’un de ses vitraux destinés…
Troisième fils de François de Guise et d’Anne d’Este, gouverneur de Bourgogne, d’abord actif au service d’Henri III, sa situation change avec le double assassinat de 1588, qui, en supprimant le duc et le cardinal de Guise, lui ouvre une voie politique. Il prend le titre de « lieutenant général du royaume et de la couronne de France » pour le compte de la Ligue et mène bientôt campagne contre le nouveau roi Henri IV ; mais il est battu à Ivry (14 mars 1590). La convocation d’états…
C’est le cardinal de Florence, Alexandre de Médicis (1536-1605), futur pape Léon XI en 1605, alors légat pontifical, qui reçoit cet acte diplomatique et religieux de haute importance. Illustration de la vie et du règne du premier des Bourbons, certes, mais aussi, à n’en pas douter, démonstration du pouvoir d’influence des maîtres de Florence et de leur maison, de leur dévouement à la cause de l’Église : on devine dans cette œuvre une forte charge politique, servie par la qualité…
Second épisode de la suite raisonnée de scènes biographiques faisant suite à la mort d’Henri IV exposées à Florence le 16 septembre 1610 pour le service funèbre organisé par les Médicis, la présente composition décrit la magnanimité du roi de Navarre à l’égard de ses prisonniers, à l’issue de la victoire remportée à Coutras le 20 octobre 1587. Le format de ce probable état préparatoire, la manière pleinement italienne de cette œuvre dont l’iconographie paraît avoir été traitée…