Paul Mironneau et Claude Menges-Mironneau
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51 dessins trouvés pour :
Auteur = Anonyme français

Certains ont voulu discerner dans cette exécution aisée la main de Jacob Bunel (1558-1614), auteur notamment d’un Henri IV en habit de sacre : figure allongée, jeu subtil de dissymétries, contraste entre le front large et le menton étroit… Mais les deux versions du même personnage n’en présentent pas moins de notables différences, par exemple dans le tracé des yeux. Le portrait d’Henri IV dit en Mars conservé au château de Pau (fig. 29 a), rendu à Jacob Bunel (et dont Paola Bassani-Pacht…

Ce portrait dessiné souffre d’une indéniable lourdeur ; on y trouve plutôt de la truculence, esquissée toutefois avec discrétion et unie à un souci de réalisme physionomique approfondi, non sans quelque élégance. On pourra comparer cette version du roi vieillissant avec le dessin d’une tête d’Henri IV acquis en 1986 pour le château de Pau, œuvre infiniment plus harmonieuse, datant des alentours de 1605-1610 (cat. 29). Rien ici de cette sobriété raffinée, mais tous les caractères…

Le format signale un projet d’illustration de livre et l’inspiration désigne plus précisément un frontispice. Mercure complète les médaillons inscrits au temple de l’Immortalité. S’élevant de terre, le Temps emporte l’effigie du bon roi et la désigne à l’adMiration de la France. Un trophée d’armes rappelle les victoires du Béarnais. La Vérité, qui paraît dans le ciel armée d’un glaive et brandissant une lumière, incite tout particulièrement à identifier l’ouvrage avec La Henriade

On portera attention à trois estampes des dernières années du règne, deux d’entre elles signées du Flamand Jan Van Haelbeck (mort à Paris vers 1630), éditées par Leclerc (fig. 30 a et b, deux états), la troisième de Léonard Gaultier, cette dernière datée de 1609 (fig. 30 c). Il ne sera pas sans intérêt d’observer que le peintre verrier troyen Linard Gontier (1565 – vers 1642), dans l’exaltation du pouvoir royal, s’inspira de ce modèle pour l’exécution de l’un de ses vitraux destinés…

Le document, incomplet, présente une partie mobile centrale circulaire, que l’on peut actionner au moyen d’une ficelle pour effectuer des calculs astrologiques.

Henri IV est l’un des sujets de prédilection de l’astrologie royale la plus classique. Au chapitre de la destinée, sa trajectoire n’est pas banale ; elle finit tragiquement. Non seulement l’homme est populaire, mais son exemple peut servir aux rois. Ce type d’exercice spéculatif trouvait un terrain particulièrement fécond…

Second épisode de la suite raisonnée de scènes biographiques faisant suite à la mort d’Henri IV exposées à Florence le 16 septembre 1610 pour le service funèbre organisé par les Médicis, la présente composition décrit la magnanimité du roi de Navarre à l’égard de ses prisonniers, à l’issue de la victoire remportée à Coutras le 20 octobre 1587. Le format de ce probable état préparatoire, la manière pleinement italienne de cette œuvre dont l’iconographie paraît avoir été traitée…

Par une attribution de pure hypothèse formulée dès son exposition en 1966, ce dessin apparaissait sous le nom de Pier Francesco Mola (1612-1666), qui travaillait à Rome pour les papes Innocent X et Alexandre VII. Le sujet, en revanche, ne nous semble pas faire de doute.
Le retour d’Henri IV dans le sein de l’Église catholique ne passa pas inaperçu, et les représentations auxquelles il donna lieu ne furent pas inconnues. Un tableau, longtemps attribué à Nicolas Bollery (et dont…

L’auteur inconnu de notre dessin suit une voie moins policée que celle empruntée par Gravelot (cat. 42). Non seulement ses personnages sont deux fiers guerriers en armure (les courtisans eux-mêmes portent l’armure), mais le moment choisi se situe légèrement plus tôt dans la discussion, quand Sully, touché par la bonté de son maître, tombe à genoux. Et si l’intérieur du palais, plus sobrement marqué par un rideau, présente moins de faste, ce drapé ne manque pas de majesté ; les…

Sous une tente à baldaquin surmontée de l’ange de la renommée, devant un arbre majestueux, Saint Louis préside à ce curieux rassemblement de têtes couronnées, de manteaux fleurdelisés, de courtisans, gouvernantes et dames d’honneur répartis en deux cortèges, masculin pour l’un, féminin pour l’autre, dont la marche est fermée par trois gardes. Henri IV a pris place à gauche, en véritable patriarche, tandis que le saint ancêtre capétien exerce sur ce lignage un magistère spirituel…

On pourra reconnaître dans ce prélat, comme cela avait été proposé en 1990 lors de l’exposition Dessins des collections, saint François de Sales, qui, en 1602, étant coadjuteur de l’évêque de Genève, vint prier Henri IV de l’aider dans ses efforts pour restaurer les positions du catholicisme dans le pays de Gex, nouvellement acquis au royaume. Tandis que le Conseil examine sa requête, François de Sales reste à Paris et prêche le carême au Louvre. Henri, très adMiratif, lui fait…