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Les catalogues raisonnés
L’identité de ce dessinateur prête à confusion : il semble bien présent à Pau en février 1859 et donne, de la même écriture, deux vues du château ; mais tandis que, sur la première, il signe Mongin, sur la seconde, il se contente de la mention (PP). S’agirait-il d’Augustin Mongin (1843-1911), qui serait encore bien jeune ? À signaler, peut-être, la ressemblance partielle de ces deux crayons avec deux des planches qui ornent la cinquième édition de l’ouvrage de Gustave Bascle de Lagrèze consacré au château de Pau1, signées du graveur Eugène Sadoux (fig. 207 a) ; mais, outre de sérieuses simplifications, on relève de nettes différences entre les deux ensembles. Quoi qu’il en soit, ces vues témoignent des transformations importantes subies par le monument sous Louis-Philippe et Napoléon III, mais l’une au moins, celle prise du côté sud, reste attachée à un schéma compositionnel, à un climat esthétique particulièrement traditionnels.
1 – Le Château de Pau et le Béarn, Paris, Marpon et Flammarion, Pau, Cazaux, n. d. [après 1883], in-16 : frontispice Château de Pau (vu de Jurançon) et planche ouvrant le chapitre Ier de la IIe partie, p. 346-347, Château de Pau (vu de la Basse Plante).
Auteurs : P. Mironneau, Cl. Menges
© Réunion des musées nationaux – 2007